- définissant l’utilisation de l’appareil, à savoir une valeur de la charge de travail W exprimée en mA·min/semaine, en fonction du domaine d’utilisation,
- relatifs aux parois (y compris murs, plancher et plafond) à considérer en fonction des caractéristiques de l’irradiation (rayonnements primaire, diffusés et de fuite),
- résultant des positions du tube radiogène et de l’orientation du faisceau,
- d’affectation des espaces et locaux voisins,
- relatifs aux limites d’exposition fixées par voie réglementaire,
afin de déterminer des épaisseurs de plomb ou d’autres matériaux appropriées à la protection.
Cette détermination est réalisée en trois étapes :
2. la détermination des facteurs d’atténuation nécessaires pour réduire le débit d’équivalent de dose dû aux rayonnements incidents à une valeur inférieure, ou au plus égale, à la valeur déduite de la réglementation applicable,
3. la détermination de l’épaisseur théorique de plomb déduite des facteurs d’atténuation.
La mise en œuvre de cette norme nécessite de la part de l’exploitant une implication plus importante dans la mesure où le calcul des protections intègre les conditions d’utilisation de l’installation, et notamment la charge de travail. Nous devrons évaluer le nombre et le type de clichés que nous serons amenés à réaliser dans une pièce avant de pouvoir effecteur les calculs. Cela nécessitera une réflexion plus poussée que ce qui est couramment fait actuellement en utilisant la méthode simplifiée, mais cela conduira à la mise en place de protections adaptées au risque réel sans recourir systématiquement à des protections plombées.