AHARA ou ALADA plutôt qu’ALARA

Publication
Accueil > Actualités > Radioprotection
Nous avions l’habitude de parler d’ALARA dans le domaine de la radioprotection, mais faibles doses ne riment pas forcement avec bons diagnostics​.​

Le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable) est le standard communément utilisé pour décrire les dispositions relatives à la gestion de la radioprotection, en particulier dans le domaine médical.

Ce principe est tout à fait approprié lorsqu’on prend en compte la gestion des risques pour les travailleurs. Mais il est aujourd’hui discuté sur le volet de la radioprotection des patients.

« Nous avons tant baissé les doses ces dernières années, que nous en avons oublié la qualité de l’image, s’insurge-t-il. Le problème aujourd’hui n’est pas de baisser la dose au maximum, mais d’obtenir un rapport bénéfice/risque optimal. » Indique le Pr Denis Régent, ancien Chef du Service de Radiologie de Nancy Brabois.

Dans notre activité, les contraintes sur les doses sont bien moins importantes qu’en médecine. Mais le FDI dans sa déclaration de principes consacrée à La radioprotection dans la pratique dentaire considère également que la qualité du diagnostic doit primer sur les faibles doses en utilisant l’acronyme ALADA (As Low As Diagnostically Acceptable) :

Optimisation de l’exposition aux radiographies
L’optimisation est le concept selon lequel une radiographie doit présenter une qualité diagnostique suffisante, en maintenant le niveau d’exposition pour le patient aussi bas que le diagnostic le permet (ALADA). Il est important de noter que la plupart des moyens pour réduire l’exposition du patient diminuent également l’exposition du personnel dentaire.
La Justification et l’Optimisation sont les principes de base de la radioprotection des patients. Mais à trop vouloir limiter les doses, on finit par perdre en qualité d’image et cela peut avoir des répercussions négatives sur le traitement des patients en affectant la qualité du diagnostic​.​